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Natalie Bissonnette

Culture – Grande Guerre : quand les Canadiens-Français refusaient de s’enrôler – France 24

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Parmi ces hommes, les anglophones représentent la gr…

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  • Parmi ces hommes, les anglophones représentent la grande majorité. Plus de 60 % d’entre eux sont d’ailleurs des immigrants récents nés au Royaume-Uni,
  • « Les sources officielles de l’époque mentionnent qu’ils représentaient moins de 3,5 % du premier contingent du corps expéditionnaire canadien
  • « Depuis la cession du Canada à l’Angleterre en 1763, la population canadienne française n’entretient pas de liens avec la France et n’a donc pas développé de sentiments patriotiques à son égard »
  • « L’entraînement et les ordres sont donnés en anglais.
  • Cette décision creuse encore un peu plus le fossé entre les différentes communautés dans le pays.
  • « les ennemis de la langue française, de la civilisation française au Canada ne sont pas les boches mais les anglicisants du Canada anglais » et en annonçant que la conscription marquera « le commencement d’une révolution ».
  • Un total de 68 % des réfractaires se concentrent au Québec,
  • Pour certains historiens, comme Desmond Morton, les désaccords de la Grande Guerre ont ainsi transformé le Canada en « un pays formé de deux nations ».
  • On retrouve la notion de deux nations au Canada bien avant la Première Guerre mondiale. Il faut certes reconnaître que la crise de la conscription a envenimé et exacerbé la division »
  • « Cette crise n’a fait que révéler au grand jour le fossé socio-économique, culturel et religieux qui séparait les deux communautés depuis la Conquête de 1760 ».

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